Communiqué de presse

Promouvoir la participation citoyenne transfrontalière dans la Nord de la France, en Wallonie Picardie et la Flandre occidentale !

Sept partenaires de trois régions frontalières (Flandre occidentale, Wallonie et Nord de la France) travaillent ensemble sur un projet Interreg visant à réduire le fossé entre le politique et les citoyens, par le biais d’actions pilotes et de formations très concrètes dans les trois régions. Sous le nom de projet « Eureka », les partenaires du projet veulent créer une dynamique qui favorise l’implication sociale des groupes vulnérables dans la société.

« Eureka » est une coopération entre trois organisations Flandre occidentale (beweging.net, Groep INTRO et Hogeschool VIVES), deux organisations wallonnes (Femmes Prévoyantes Socialistes et Centre d’Information et d’Education Populaire) et deux organisations françaises (La Ligue de l’enseignement et European Internet Broadcasting Service). La zone de travail est la région Tielt-Roulers-Courtrai-Ypres, la région Mouscron et Ath (principalement Tournai et Mouscron) et le département Nord (principalement la région autour de Lille) », explique Jasminka Poppe (beweging.net), chef de projet d’Eureka.

« Commencé en juillet 2019, le projet était prévu pour une durée de trois ans, jusqu’en septembre 2022. Les partenaires du projet développent 10 actions pilotes différentes et spécifiquement destinées aux groupes cibles vulnérables (par exemple, les jeunes issus de l’immigration, les femmes célibataires en situation de pauvreté…) ».
« Les actions accessibles partent toujours d’une problème que les participants vivent dans leur vie quotidienne ou d’un défi qu’ils se lancent. Pendant la première phase du projet – le développement des actions pilotes – nous avons organisé des réunions mensuelles autour de ce projet, afin qu’il y ait un fil conducteur entre les 10 actions pilotes. Pendant la deuxième phase du projet, les 10 actions pilotes sont étudiées par les partenaires du projet et leurs groupes cibles afin d’échanger sur les méthodologies des uns et des autres, mais aussi pour permettre aux différents groupes cibles de se rencontrer dans les régions. C’est un aspect spécifique du projet !

« Lors de l’élaboration des actions pilotes de la première phase, les groupes cibles et les organisations externes concernées sont sensibilisés au fait qu’ils font partie d’un projet Interreg transfrontalier et sont préparés à la deuxième phase du projet, à savoir les visites, les réunions et les échanges transfrontaliers ».

« En raison d’une crise sanitaire persistante à l’échelle du pays, le projet a été confronté à des retards. Nous avons été obligés de commencer à travailler d’une manière différente de celle prévue à l’origine. Cela crée de nombreux défis inattendus mais aussi des opportunités possibles au sein du projet. Grâce aux moyens numériques, par exemple, il est facile de se rencontrer et de discuter des actions du projet. Bien sûr, le contact physique entre nos groupes cibles et nous a manqué particulièrement”, explique le responsable de la communication d’Eureka, David Herent (EIBS).

« Pour le moment, les visites transfrontalières sont suspendues en raison de la fermeture des frontières. En attendant, nous avons commencé à développer des sessions de formation qui auront lieu à l’automne. Grâce à ces formations, nous voulons partager les méthodologies que nous avons utilisées pour nos actions pilotes avec d’autres organisations, des professionnels, des citoyens intéressés et des bénévoles. Nous offrirons également une plate-forme où nous pourrons fournir les outils et les méthodologies au grand public. Notre finalité est d’amener une transversalité de nos actions (mise en œuvre des actions spécifiques d’une région dans une autre région) mais aussi d’impulser une dynamique transfrontalière en motivant d’autres organisations à coopérer au-delà des frontières nationales ! »

• Contact Sabine Hautier (06/64 57 57 81): À Armentières, le quartier « Salengro » travaille avec les jeunes sur la mobilité et l’importance de l’exercice physique

• Contact Sabine Hautier (06/64 57 57 81): À Marly, ils travailleront avec les jeunes sur la lutte contre la discrimination

• Contacts Caroline Hut (0473/88 50 08) en Cindy Renski (0485/96 21 77): À Mouscron, un groupe de citoyen.ne.s, victimes ou non de violences, se réunit un jeudi sur deux en visioconférence. Ce groupe d’échange permettant de partager des informations et des relais que de sensibiliser et de co-construire des revendications sur le sujet. De ces temps d’échanges, un groupe de travail a émergé en parallèle, produisant notamment des campagnes de sensibilisation et de prévention autour des violences destinées à d’autres citoyen.ne.s.

• Contacts Maxime Dogot (0471/12 43 42) en Géraldine Desmecht (0472/08 32 63): À Tournai, il y a un groupe de personnes qui se rencontrent fréquemment sous le nom de « Les Motivés du Partage ». Les membres du groupe vivent ou ont vécu dans une situation difficile et tentent de réfléchir à des actions politiques

• Contacts Maxime Dogot (0471/12 43 42) en Géraldine Desmecht (0472/08 32 63): À Tournai, une formation alternative à la citoyenneté est mise en place pour les migrants et les interprètes

• Contacts Maxime Dogot (0471/12 43 42) en Géraldine Desmecht (0472/08 32 63): À Mouscron, un projet de citoyenneté est lancé

• Contacts Francis Devlamynck (0498/04 30 56) en Jasminka Poppe (0498/81 16 92): À Menin, un système de prêt de vélos pour adultes a été développé sous le nom de “Free Wielie”, car ils sont confrontés à la pauvreté en matière de mobilité

• Jasminka Poppe (0498/81 16 92): À Harelbeke, un système de prêt sera mis en place pour les rollators, les fauteuils roulants et autres équipements orthopédiques. Ils souhaitent également que les personnes âgées aient davantage leur mot à dire dans cette politique

• Contacts Dimitri Denys (0473/52 55 21) en Emma Decrock: À Roulers, une activité de quartier a été lancée à Krottegem pour pouvoir développer des relations dans le quartier

• Contacts Dimitri Denys (0473/52 55 21) en Emma Decrock: À Courtrai, on travaille sur les jeunes d’OKAN afin de leur permettre d’accéder à la culture.